La crise en cours en République Centrafricaine a été déclenché en 2013 quand un groupe armé nommé Seleka a forcé le passage au pouvoir. Depuis, la population locale fait face à une crise de nature sociale, économique et humanitaire qui a un impact négatif sur les habitants en les amenant à des migrations massives internes et externes.
l’Indice de Développement Humain (IDH) classe la RCA en avant-dernière position de la liste des 189 pays.

Les indicateurs socio-économiques:

L’une des conséquences principales de la crise en RCA est un déplacement massif. Selon les données de Humanitarian Response (HNO) à compter
de l’année 2020 une personne sur cinq est déplacée.
Les enfants en constitue la moitié. D’après l’OMS ils sont dans le besoin d’assistance alimentaire, sécuritaire et scolaire. Les enfants sont les victimes majeurs du conflit (53% de la population en crise humanitaire). Voici les données fournies par le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires, organe de l’ONU (OCHA):
– 1 sur 3 enfants souffre de malnutrition
– 43% des familles sont touchées par la famine
– seulement 54% des ménages ont accès à l’eau potable (UNICEF) – y compris des rivières et des ruisseaux qui sont également
considérés en tant que points d’eau potable Selon INFORM Global Risk Index 2020,
 la RCA se situe en 2ème position (juste après la Somalie et avant Le Afghanistan) parmi les pays les plus affectés par la crise humanitaire (le niveau de risque s’y élève à 8,6 sur 10)

Les défis principaux et la réponse du gouvernement:

Bien que la RCA soit riche en minerais et possède une certaine valeur touristique, l’agriculture vivrière est toujours la source la plus importante de revenu de nombreuses familles.
Les Nations Unies la font fugurer parmi les pays les moins développés (LDC Index).
75% de la population travaillent dans l’agriculture qui constitue 58% du Produit National Brut (1,7 bln USD).
Le PNB par personne s’élève à 700 USD. La partie la plus riche de la population, à savoir 20%, profite de 65% du PNB. L’agriculture était la source majeure de revenu (58% PNB), suivie par les services (30%) et l’industrie (12%) selon les données réunies jusqu’à 2016. Les ressources naturelles représentent la partie la plus grande de l’export et fournissent à l’état 77 mln USD par an. Il s’agit notamment des diamants et du bois.
Ce dernier ainsi que les pierres précieuses font souvent l’objet d’un traffic illégal dû à la porosité des frontières.

Vu le crise économique en cours, l’état n’est pas en mesure d’assurer aux citoyens les services de base tels que le service de santé, l’éducation et la sécurité